SUR UNE PIERRE NOIRE, tout comme MORTE EN PASSANT dont ce roman est la suite, appartient au genre de l’uchronie, c’est-à-dire l’histoire revisitée, telle qu’elle n’a pas été mais telle qu’elle aurait pu être. L’histoire relate l’enquête d’une commissaire de police d’origine algérienne à l’époque actuelle, après l’arrivée au pouvoir en France d’un parti d’extrême-droite lors des élections du printemps 2002. Cet ouvrage se distingue par l’originalité de sa thématique et un suspense qui laisse tout juste au lecteur le temps de tourner les pages… Une enquête à perdre haleine, jusqu’au dernier chapitre.
Le 17 octobre 1961, à Paris, à la suite d’une manifestation favorable à l’indépendance, plusieurs dizaines d’Algériens sont liquidés à la préfecture de police et dans les commissariats de la capitale ; beaucoup d’entre eux disparaissent à tout jamais. Quarante-huit années plus tard, dans la maison de retraite où sa mère est parvenue au terme de sa vie, le fils de l’un d’entre eux fait une découverte qui bouleverse son existence. Un soir d’été, un vieil homme, membre du Parti National du Renouveau Français, le parti d’extrême-droite au pouvoir, est assassiné à son domicile.
La commissaire Zahia Cherkaoui, chargée de l’enquête, tente de nouer les fils qui pourraient relier ces événements, et se trouve confrontée à une étrange galerie de personnages recelant chacun son mystère. Mais à peine a-t-elle débuté ses investigations qu’elle est personnellement confrontée à la violence d’un état de type policier, prise dans les mailles du filet de ceux qui veulent empêcher que la vérité éclate, et que justice soit faite.
Pour parvenir à ses fins, elle mettra en jeu sa liberté — et aussi sa vie.
